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stefofficiel · 303 publications

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30 vues • Il y a 10 ans
Voilà quelques années qu'avec mon compère Augier, nous nous sommes lancés le défi de créer notre radio locale, et pour être plus précis, une webradio. En effet en Île-de-France il est très compliqué pour ne pas dire impossible d'obtenir une bande FM. Le [CSA](http://www.csa.fr/), l'autorité qui délivre les bandes FM, nous avait dit qu'une attente de 5 à 10 ans minimum était à prévoir pour l'obtention d'une fréquence FM, et surtout nous n'étions pas seuls sur la liste d'attente, autant dire que c'est le parcours du combattant ! Et franchement, pour être tout à fait honnête, nous sommes persuadés que l'avenir de la radio c'est la webradio. Pourquoi ? Nous sommes tout simplement partis sur quelques faits : la [RNT](http://www.csa.fr/Radio/Autres-thematiques/La-radio-numerique-terrestre) (Radio Numérique Terrestre, la TNT de la radio) ne décollait pas d'un pouce et qu'aucune grosse radio nationale n'y a mis un kopeck, et que ces dernières misent tout sur l'Internet. Avec nos smartphones connectés H24, nos tablettes qui font de même, et les forfaits data illimités, il ne serait pas étonnant que dans quelques années nous ayons des autoradios qui pourront se connectés à l'Internet mobile. Et puis, en voiture, si vous êtes un minimum geek, vous savez déjà relier votre smartphone à votre autoradio ! Malgré tout, la FM fonctionne encore et, à mon humble avis, a encore de belles années devant elle, pour cause, premièrement, les autoradios, actuellement, utilisent la FM, les postes de radio à la maison aussi, et puis il faudrait faire rééquiper tous les foyers et toutes les voitures, autant dire que ce serait un beau bordel et puis les petites mamies et petits papis qui ont par fois du mal avec la TNT allez leurs faire utiliser un poste de radio internet ! Sans oublier qu'ils n'ont très certainement pas internet chez eux, surtout quand on sait que seulement [80,7 % des foyers ont un accès Internet (en 2014)](http://fr.wikipedia.org/wiki/Internet_en_France)... Bref, à moins d'avoir un internet ouvert à tous sans supplément, je ne vois pas comment faire adopter la radio en 100% internet et lâcher la FM. Cependant la jeune génération n'écoute quasiment plus la radio via la FM, l'utilisation des applications mobiles est en vogue. Même ma mère utilise de temps à autres l'application RTL sur son smartphone ou écoute depuis son PC (depuis que je lui ai fait découvrir que c'était possible) ! Bref, nous sommes tout de même persuadé que l'avenir de la radio se fera sur le net ! Lorsque nous nous sommes lancé là dedans, un tas de question sont venues. \- Comment trouver un modèle économique ? \- Comment faire de la radio à moindre coût ? \- Comment se différencier des milliers de webradios existantes autour du monde ? \- Comment faire venir les gens ? Et j'en passe ! # Comment se démarquer des autres ? C'était l'une des questions à laquelle nous avions eu quasiment instinctivement la réponse. Il fallait surtout savoir quel public viser : les jeunes, les moins jeunes, les vieux ? On s'est dit qu'autant faire les choses bien, autant pousser le bouchon au delà des bornes des limites Maurice ! On va viser tout le monde ! Mais comment ? Nous avions donc conclu qu'il y avait deux types d'auditeurs (et sûrement plus), celui qui écoutent pour se divertir ou avoir un bruit de fond, et celui qui recherche de la qualité et veut s'instruire un minimum. Alors... Faisons deux radios ! Bon, je ne vous cache pas qu'administrativement c'était corsé. Au final nous avions donc opté pour deux radios. L'une d'elles au contenu récréatif, axé sur les moins de 25 ans, l'autre au contenu divertissent et cultivant axé sur les plus de 25 ans. > C'est bien beau mon loulou mais une radio, ça ne se fait pas comme ça, il faut du matos non ? Effectivement, nous avions des ambitions de gourmands, notre premier budget prévisionnel était d'un peu plus de 22000€... Bon, après révision de nos exigences revus à la baisse, nous étions retombés à un peu plus de 9000€. 9000€ c'était encore beaucoup, et l'on comptait sur une subvention. Non ne rêvez pas, les subventions ne tombent pas du ciel. Pour les obtenir, il nous fallait deux ans d'activité... Mais pour faire deux ans d'activité, il nous fallait du matos, et pour le matos... Il nous fallait les subventions... Miaouuuuu, oui, le chat s'est mordu la queue ! Nous avions donc tenté toutes les possibilités avant de se résigner à investir nous-mêmes. À ce moment là nous n'avions ni matos ni locaux, et nous étions trois adhérents dont les deux fondateurs. Ah, qu'ils sont cons ces jeunes :-D Investir 9000€ de notre poche dans du matos que nous n'avions pas la certitude de pouvoir le poser dans un beau local prêté par la mairie était un choix osé, d'autant plus que nous nous étions pris une belle claque dans la gueule bien méritée au conseil municipal, lorsqu'après la présentation du projet, on nous a clairement dit que s'il n'y a pas plus d'adhérents et pas de matos, et bien pas de locaux. > Pas d'bras pas d'chocolat !!! Alors nous avions fait de la restriction budgétaire ! Oui, je voulais caler cette phrase quelque part ! En cherchant du matériel de seconde main sur des forums spécialisés, nous avions réussi à acheter le plus gros du matériel, pour à peu près 2000€. Mais voilà, nous n'avions pas de local pour s'établir, c'était plutôt embarrassant, il nous en fallait absolument un, nous avions donc continué notre relation avec la municipalité et plus précisément avec l'élu à la culture, qui nous a bien conseillé, soit-dit en passant. Mais un événement est venu tout chambouler, il y a eu... Les élections municipales... Du coup, il n'y avait plus trop de motivation de la part de la municipalité, d'après moi, ils sentaient venir la défaite de leur parti, le front de gauche, pour laisser place à un parti de droite du fait de la politique menée par le gouvernement PS, le fameux vote sanction. Vous l'aurez sans doute deviné, aux élections le nouveau maire fut un maire de "divers droite", nous avions alors un début de dialogue avec cette nouvelle municipalité, au début vous vous en douterez, nous avions eu le droit à des réponses du type "nous venons de nous installer" donc en gros "les mecs, attendez au moins un an avant de nous demander quelque chose !" Certains élus se sont empressés de nous dire qu'il n'y avait pas de locaux disponible. > Mais Stef, tu n'avais pas pris contact avec les autres associations de la ville ? Et l'ancienne municipalité disais quoi à ce sujet ? En effet, j'ai quelques connaissances dans les associations de la ville, certaines d'entre elles m'ont confirmé qu'il y avait des locaux disponible, certains m'ont même montré une pièce inutilisé au sein de leur propre local associatif... Mais la municipalité insiste, il n'y a pas de locaux disponible, par contre ce serait bien de faire une émission en live du forum des associations et interviewé les autres associations, et faire pleins de trucs ! Yeah ! Ils ont cru qu'ils allaient nous commander ! LAULE ! Bref, en tout cas nous n'avions pas, ici, la franchise de l'ancienne municipalité. Comment faire quand on a une association, 8 adhérents qui veulent faire les cons derrière un micro, que sur le lot nous ne sommes que deux puis trois d'investis à 200% ? Comment gérer cette association, avec des membres qui vous mettent plus de bâtons dans les roues plutôt que vous aider ? Virer les membres qui vous donnent du fil à retorde ? > Euh, mais c'est pas une entreprise !! Effectivement, ce n'est pas une entreprise, je ne peux pas les virer, sinon croyez moi que ça aurait été un licenciement immédiat sans indemnité ! Résumons, nous avons l'association, la structure juridique, du matos et des membres. Malheureusement Augier a décidé de quitter ses fonctions à responsabilité pour se concentrer sur son avenir personnel et professionnel. Un nouveau membre a rejoint en cour de route et aide vraiment du mieux qu'il peut lui aussi. Mais nous sommes de retour à la case départ après 3 années de travail, nous voilà donc de nouveau à 3 pour travailler et les autres membres dorment et n'attendent que le début des festivités. Mais un événement est venu tout chambouler ! La suite dans la partie 2 ! Oh putain, suspens de ouf !
· SтeғOғғιcιel ·
Voilà quelques années qu'avec mon compère Augier, nous nous sommes lancés le défi de créer notre radio locale, et pour être plus précis, une webradio. En effet en Île-de-France il est très compliqué pour ne pas dire impossible d'obtenir une bande FM. Le [CSA](http://www.csa.fr/), l'autorité qui délivre les bandes FM, nous avait dit qu'une attente de 5 à 10 ans minimum était à prévoir pour l'obtention d'une fréquence FM, et surtout nous n'étions pas seuls sur la liste d'attente, autant dire que c'est le parcours du combattant ! Et franchement, pour être tout à fait honnête, nous sommes persuadés que l'avenir de la radio c'est la webradio. Pourquoi ? Nous sommes tout simplement partis sur quelques faits : la [RNT](http://www.csa.fr/Radio/Autres-thematiques/La-radio-numerique-terrestre) (Radio Numérique Terrestre, la TNT de la radio) ne décollait pas d'un pouce et qu'aucune grosse radio nationale n'y a mis un kopeck, et que ces dernières misent tout sur l'Internet. Avec nos smartphones connectés H24, nos tablettes qui font de même, et les forfaits data illimités, il ne serait pas étonnant que dans quelques années nous ayons des autoradios qui pourront se connectés à l'Internet mobile. Et puis, en voiture, si vous êtes un minimum geek, vous savez déjà relier votre smartphone à votre autoradio ! Malgré tout, la FM fonctionne encore et, à mon humble avis, a encore de belles années devant elle, pour cause, premièrement, les autoradios, actuellement, utilisent la FM, les postes de radio à la maison aussi, et puis il faudrait faire rééquiper tous les foyers et toutes les voitures, autant dire que ce serait un beau bordel et puis les petites mamies et petits papis qui ont par fois du mal avec la TNT allez leurs faire utiliser un poste de radio internet ! Sans oublier qu'ils n'ont très certainement pas internet chez eux, surtout quand on sait que seulement [80,7 % des foyers ont un accès Internet (en 2014)](http://fr.wikipedia.org/wiki/Internet_en_France)... Bref, à moins d'avoir un internet ouvert à tous sans supplément, je ne vois pas comment faire adopter la radio en 100% internet et lâcher la FM. Cependant la jeune génération n'écoute quasiment plus la radio via la FM, l'utilisation des applications mobiles est en vogue. Même ma mère utilise de temps à autres l'application RTL sur son smartphone ou écoute depuis son PC (depuis que je lui ai fait découvrir que c'était possible) ! Bref, nous sommes tout de même persuadé que l'avenir de la radio se fera sur le net ! Lorsque nous nous sommes lancé là dedans, un tas de question sont venues. \- Comment trouver un modèle économique ? \- Comment faire de la radio à moindre coût ? \- Comment se différencier des milliers de webradios existantes autour du monde ? \- Comment faire venir les gens ? Et j'en passe ! # Comment se démarquer des autres ? C'était l'une des questions à laquelle nous avions eu quasiment instinctivement la réponse. Il fallait surtout savoir quel public viser : les jeunes, les moins jeunes, les vieux ? On s'est dit qu'autant faire les choses bien, autant pousser le bouchon au delà des bornes des limites Maurice ! On va viser tout le monde ! Mais comment ? Nous avions donc conclu qu'il y avait deux types d'auditeurs (et sûrement plus), celui qui écoutent pour se divertir ou avoir un bruit de fond, et celui qui recherche de la qualité et veut s'instruire un minimum. Alors... Faisons deux radios ! Bon, je ne vous cache pas qu'administrativement c'était corsé. Au final nous avions donc opté pour deux radios. L'une d'elles au contenu récréatif, axé sur les moins de 25 ans, l'autre au contenu divertissent et cultivant axé sur les plus de 25 ans. > C'est bien beau mon loulou mais une radio, ça ne se fait pas comme ça, il faut du matos non ? Effectivement, nous avions des ambitions de gourmands, notre premier budget prévisionnel était d'un peu plus de 22000€... Bon, après révision de nos exigences revus à la baisse, nous étions retombés à un peu plus de 9000€. 9000€ c'était encore beaucoup, et l'on comptait sur une subvention. Non ne rêvez pas, les subventions ne tombent pas du ciel. Pour les obtenir, il nous fallait deux ans d'activité... Mais pour faire deux ans d'activité, il nous fallait du matos, et pour le matos... Il nous fallait les subventions... Miaouuuuu, oui, le chat s'est mordu la queue ! Nous avions donc tenté toutes les possibilités avant de se résigner à investir nous-mêmes. À ce moment là nous n'avions ni matos ni locaux, et nous étions trois adhérents dont les deux fondateurs. Ah, qu'ils sont cons ces jeunes :-D Investir 9000€ de notre poche dans du matos que nous n'avions pas la certitude de pouvoir le poser dans un beau local prêté par la mairie était un choix osé, d'autant plus que nous nous étions pris une belle claque dans la gueule bien méritée au conseil municipal, lorsqu'après la présentation du projet, on nous a clairement dit que s'il n'y a pas plus d'adhérents et pas de matos, et bien pas de locaux. > Pas d'bras pas d'chocolat !!! Alors nous avions fait de la restriction budgétaire ! Oui, je voulais caler cette phrase quelque part ! En cherchant du matériel de seconde main sur des forums spécialisés, nous avions réussi à acheter le plus gros du matériel, pour à peu près 2000€. Mais voilà, nous n'avions pas de local pour s'établir, c'était plutôt embarrassant, il nous en fallait absolument un, nous avions donc continué notre relation avec la municipalité et plus précisément avec l'élu à la culture, qui nous a bien conseillé, soit-dit en passant. Mais un événement est venu tout chambouler, il y a eu... Les élections municipales... Du coup, il n'y avait plus trop de motivation de la part de la municipalité, d'après moi, ils sentaient venir la défaite de leur parti, le front de gauche, pour laisser place à un parti de droite du fait de la politique menée par le gouvernement PS, le fameux vote sanction. Vous l'aurez sans doute deviné, aux élections le nouveau maire fut un maire de "divers droite", nous avions alors un début de dialogue avec cette nouvelle municipalité, au début vous vous en douterez, nous avions eu le droit à des réponses du type "nous venons de nous installer" donc en gros "les mecs, attendez au moins un an avant de nous demander quelque chose !" Certains élus se sont empressés de nous dire qu'il n'y avait pas de locaux disponible. > Mais Stef, tu n'avais pas pris contact avec les autres associations de la ville ? Et l'ancienne municipalité disais quoi à ce sujet ? En effet, j'ai quelques connaissances dans les associations de la ville, certaines d'entre elles m'ont confirmé qu'il y avait des locaux disponible, certains m'ont même montré une pièce inutilisé au sein de leur propre local associatif... Mais la municipalité insiste, il n'y a pas de locaux disponible, par contre ce serait bien de faire une émission en live du forum des associations et interviewé les autres associations, et faire pleins de trucs ! Yeah ! Ils ont cru qu'ils allaient nous commander ! LAULE ! Bref, en tout cas nous n'avions pas, ici, la franchise de l'ancienne municipalité. Comment faire quand on a une association, 8 adhérents qui veulent faire les cons derrière un micro, que sur le lot nous ne sommes que deux puis trois d'investis à 200% ? Comment gérer cette association, avec des membres qui vous mettent plus de bâtons dans les roues plutôt que vous aider ? Virer les membres qui vous donnent du fil à retorde ? > Euh, mais c'est pas une entreprise !! Effectivement, ce n'est pas une entreprise, je ne peux pas les virer, sinon croyez moi que ça aurait été un licenciement immédiat sans indemnité ! Résumons, nous avons l'association, la structure juridique, du matos et des membres. Malheureusement Augier a décidé de quitter ses fonctions à responsabilité pour se concentrer sur son avenir personnel et professionnel. Un nouveau membre a rejoint en cour de route et aide vraiment du mieux qu'il peut lui aussi. Mais nous sommes de retour à la case départ après 3 années de travail, nous voilà donc de nouveau à 3 pour travailler et les autres membres dorment et n'attendent que le début des festivités. Mais un événement est venu tout chambouler ! La suite dans la partie 2 ! Oh putain, suspens de ouf !
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12 vues • Il y a 10 ans
Dans [le billet précédent](https://blog.stefofficiel.me/?p=378) nous avons parler de nos débuts houleux, des difficultés rencontrées, mais l'enjeu était de taille, il fallait être différent, avoir un petit quelque chose que les autres n'ont pas. Et c'est là qu'on s'est plus ou moins dit « et si on faisait une radio libre et open-source ? » Dans un premier temps, nous entendions une radio libres et open-source, une radio qui fonctionne sur un maximum de logiciels libre et open source, des ordinateurs sous un linux quelconque. Le seul hic, ça aurait été les titres qui ne le sont pas. Nous nous sommes alors concentrés, peut-être un peu trop, à trouver des logiciels libres pour faire fonctionner tout le bouzin ! > Dans l'article précédent tu nous met l'eau à la bouche avec ton matos à 2000€ mais tu nous a pas dit ce que vous aviez ! J'en parlerai dans le prochain article, ne nous precipitons pas. Nous voulions être au plus proche de l'ambiance du monde du libre. Comment s'y prendre ? Tout d'abord en mettant sur pieds un studio de radio, avec du matériel fonctionnel et libre, puis en proposant non pas un "recrutement d'animateurs" comme c'est le cas dans certaines radios associatives, ni au contraire laisser n'importe qui animer n'importe comment. Il était alors tout naturel de proposer à tout le monde de pouvoir venir faire de la radio, de leurs demander un pilote de l'émission et en fonction de la qualité et le contenu, accepter la diffusion ou non de l'émission. Et ce n'est pas parce que l'on refuse la diffusion d'une émission que cela signifie que l'animateur ou les animateurs devront quitter l'association ou devront se contenter d'être juste un membre actif sans possibilité d'animer. Il est important de partager ses connaissances dans ces moments là et donc de proposer des sessions d'entraînement hors antenne afin d'améliorer les connaissances de chacun. Quoi qu'on en dise, quoi que l'on en pense, animer et gérer une radio peut être à la portée de tous, et ca ne peut pas mieux s'apprendre ailleurs que sur le terrain. > Euh ouais, enfin il y a des écoles de radio... Ouais, dans les écoles de radio on t'apprend les bases et un peu plus, les méthodes mais c'est surtout qu'en école de radio tu as des partenariats avec des grosses radios, ils t'assurent un job en radio ou TV et tu vends ta mère pour t'y inscrire... Bref, nous avions presque tous une expérience, petite ou grosse, dans ce domaine. Tout le monde peut animer, mais il faut un peu de méthode, de l'envie et surtout de l'entraînement. Et s'entraider c'est ce qui compte le plus dans une association. Et puis le monde de la radio ce n'est pas que de l'animation, c'est pleins de petites choses à côté, la création d'une émission de sa conception à sa réalisation, la programmation musicale, la chronique, l'information, l'interview, la communication etc... Il y a plein de choses. > Si je pige bien, le fait d'aider les gens à animer c'est faire du libre open source, mais ce n'est ni plus ni moins que de faire de l'associatif... Oui, mais ce partage ne s'arrête pas là, si un membre veut créer sa propre radio et qu'il a besoin d'aide, nous l'aidons. Deux possibilités, soit la personne créer sa radio associative soit elle créer une nouvelle entité au sein de l'association. > Et si je suis à l'autre bout de la France, je peux adhérer ? Je peux monter ma radio avec vous ? Bien entendu, si tu veux créer une dépendance de nôtres association dans ta ville tu peux, et on t'aide. Hormis les adhérents, il y a les auditeurs, eux aussi nous voulions qu'ils puissent participer. Nous commençons simple avec un système de vote, pouce rouge et pouce vert pour voter sur les titres. Les titres ayant le plus de pouces rouges sur une periode donnée, serait dans un premier temps moins programmé puis supprimé de l'antenne saur pour les artistes locaux. La suite serait de mettre un système de proposition de titres à diffuser. Et encore plus très certainement, mais ça... On n'y a pas encore réfléchit. > C'est bien sympa tout ça, mais en quoi c'est libre et open source ? Je n'ai pas dit que c'était comme les logiciels, j'ai dit qu'on essaierait de transposer ce qui est fait dans les logiciels dans l'associatif, nuance ;-) Tous les contenus de l'association et de la radio sont en CC BY-NC-ND, c'est à dire que les statuts, le règlement intérieur ou encore les dossiers d'adhésion sont libres, vous pouvez les récupérer et les adapter à votre sauce pour votre association par exemple, tant que vous respectez les termes de la licence. Les sites sont faits avec WordPress, donc, idem, vous pouvez copier selon la licence. Les émissions quant à elles, sont par défaut sous licence CC BY-NC-ND le createur de l'émission peut décider seul des termes de la licence, qui sera quoiqu'il se passe non commercial. Dans le prochain billet je vous dévoilerai un truc de malade ! Ou pas !
· SтeғOғғιcιel ·
Dans [le billet précédent](https://blog.stefofficiel.me/?p=378) nous avons parler de nos débuts houleux, des difficultés rencontrées, mais l'enjeu était de taille, il fallait être différent, avoir un petit quelque chose que les autres n'ont pas. Et c'est là qu'on s'est plus ou moins dit « et si on faisait une radio libre et open-source ? » Dans un premier temps, nous entendions une radio libres et open-source, une radio qui fonctionne sur un maximum de logiciels libre et open source, des ordinateurs sous un linux quelconque. Le seul hic, ça aurait été les titres qui ne le sont pas. Nous nous sommes alors concentrés, peut-être un peu trop, à trouver des logiciels libres pour faire fonctionner tout le bouzin ! > Dans l'article précédent tu nous met l'eau à la bouche avec ton matos à 2000€ mais tu nous a pas dit ce que vous aviez ! J'en parlerai dans le prochain article, ne nous precipitons pas. Nous voulions être au plus proche de l'ambiance du monde du libre. Comment s'y prendre ? Tout d'abord en mettant sur pieds un studio de radio, avec du matériel fonctionnel et libre, puis en proposant non pas un "recrutement d'animateurs" comme c'est le cas dans certaines radios associatives, ni au contraire laisser n'importe qui animer n'importe comment. Il était alors tout naturel de proposer à tout le monde de pouvoir venir faire de la radio, de leurs demander un pilote de l'émission et en fonction de la qualité et le contenu, accepter la diffusion ou non de l'émission. Et ce n'est pas parce que l'on refuse la diffusion d'une émission que cela signifie que l'animateur ou les animateurs devront quitter l'association ou devront se contenter d'être juste un membre actif sans possibilité d'animer. Il est important de partager ses connaissances dans ces moments là et donc de proposer des sessions d'entraînement hors antenne afin d'améliorer les connaissances de chacun. Quoi qu'on en dise, quoi que l'on en pense, animer et gérer une radio peut être à la portée de tous, et ca ne peut pas mieux s'apprendre ailleurs que sur le terrain. > Euh ouais, enfin il y a des écoles de radio... Ouais, dans les écoles de radio on t'apprend les bases et un peu plus, les méthodes mais c'est surtout qu'en école de radio tu as des partenariats avec des grosses radios, ils t'assurent un job en radio ou TV et tu vends ta mère pour t'y inscrire... Bref, nous avions presque tous une expérience, petite ou grosse, dans ce domaine. Tout le monde peut animer, mais il faut un peu de méthode, de l'envie et surtout de l'entraînement. Et s'entraider c'est ce qui compte le plus dans une association. Et puis le monde de la radio ce n'est pas que de l'animation, c'est pleins de petites choses à côté, la création d'une émission de sa conception à sa réalisation, la programmation musicale, la chronique, l'information, l'interview, la communication etc... Il y a plein de choses. > Si je pige bien, le fait d'aider les gens à animer c'est faire du libre open source, mais ce n'est ni plus ni moins que de faire de l'associatif... Oui, mais ce partage ne s'arrête pas là, si un membre veut créer sa propre radio et qu'il a besoin d'aide, nous l'aidons. Deux possibilités, soit la personne créer sa radio associative soit elle créer une nouvelle entité au sein de l'association. > Et si je suis à l'autre bout de la France, je peux adhérer ? Je peux monter ma radio avec vous ? Bien entendu, si tu veux créer une dépendance de nôtres association dans ta ville tu peux, et on t'aide. Hormis les adhérents, il y a les auditeurs, eux aussi nous voulions qu'ils puissent participer. Nous commençons simple avec un système de vote, pouce rouge et pouce vert pour voter sur les titres. Les titres ayant le plus de pouces rouges sur une periode donnée, serait dans un premier temps moins programmé puis supprimé de l'antenne saur pour les artistes locaux. La suite serait de mettre un système de proposition de titres à diffuser. Et encore plus très certainement, mais ça... On n'y a pas encore réfléchit. > C'est bien sympa tout ça, mais en quoi c'est libre et open source ? Je n'ai pas dit que c'était comme les logiciels, j'ai dit qu'on essaierait de transposer ce qui est fait dans les logiciels dans l'associatif, nuance ;-) Tous les contenus de l'association et de la radio sont en CC BY-NC-ND, c'est à dire que les statuts, le règlement intérieur ou encore les dossiers d'adhésion sont libres, vous pouvez les récupérer et les adapter à votre sauce pour votre association par exemple, tant que vous respectez les termes de la licence. Les sites sont faits avec WordPress, donc, idem, vous pouvez copier selon la licence. Les émissions quant à elles, sont par défaut sous licence CC BY-NC-ND le createur de l'émission peut décider seul des termes de la licence, qui sera quoiqu'il se passe non commercial. Dans le prochain billet je vous dévoilerai un truc de malade ! Ou pas !
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15 vues • Il y a 9 ans
Aller,  c'est parti, je vais vous parler du matériel et des logiciels. > Enfin... J'ai failli attendre ! Oui c'est pas faux ! D'autant plus que ça fait longtemps que je n'ai pas posté [d'articles ](https://blog.stefofficiel.me/?p=393)! Alors,  ce petit quid de nos achat peut peut-être vous être utile si vous aussi vous voulez créer votre propre radio associative à moindre coût. Nous avons choisis une console de mixage studio, car celles réservés aux radios sont bien plus cher. Notre console est une Allen & Heath Zed22FX : Une très belle console, agréable en main, facile à utiliser, avec de très bons composants et elle se connecte aussi en USB entrée/sortie. Par contre, elle n'est pas multipiste. En effet en radio il est préférable de pouvoir enregistrer les voix séparément, avoir un enregistrement piste par piste pour diverses raisons. Ici on ne peut que capturer le master. Il existe des modèles de la même gamme pour moins cher (qui ne fait pas non plus de multipiste). Exemple : Zed12FX La console de mixage sert à gérer ses pistes, c'est à dire les micros mais aussi les éventuels PC ou tablettes ou autres périphériques permettant de jouer un son, par exemple une piste pour un cartouchier, une autre pour le jukebox. > Qu'est ce que c'est t'il donc le cartouchier ? Un cartouchier ou cartoucheur est un genre de tableau à touches virtuel ou non, permettant généralement de jouer des sons court et de les bouclés dans certains cas, par exemple, on y met des jingles, ou des beds. Au clique sur une touche qui contient le jingle, il est joué puis s'arrête automatiquement à la fin. Pour un bed, ou lit musical, on peut le bouclé, c'est à dire qu'on le lance à un moment mais dès qu'il se termine, il reprend au début. Le bed sert de bruit de fond lorsque l'animateur parle, il permet de ne jamais laisser de blanc à l'antenne si personne ne parle. Pour le moment je n'ai pas trouvé mieux que iJingle sur Android, ce n'est pas libre mais gratuit, payant pour certaines fonctions qui ne sont pas vitales. Le jukebox contient toutes les musiques, le meilleur jukebox serait un PC avec un Linux quelconque et VLC ! Vous pouvez aussi faire simple, et mettre sur votre cartouchier, comme ici, vos bed, jingles, chroniques, musiques, interventions etc... En gros, lorsque vous nous écoutez en direct, toutes les musiques ou jingles que l'on lance partent d'ici, de cette tablette. > Le son d'une tablette ? Sérieux ? Il doit être crade le son non ? Pas de panique ! En effet, avec des tablettes bas de gamme... Le son n'est pas top, mais en le traitant légèrement avec les réglages de base de votre console de mixage, ça peut se joué ! Ici j'utilise ma tablette Samsung Galaxy Tab 2. La qualité de sa carte son n'est pas mauvaise et a un assez bon rendu. Et puis, la radio, du moins pour l'instant, ce n'est pas un flux FLAC, mais bel et bien MP3 128kbps et dans le meilleurs des cas AAC ! Certaines grandes radios sont même en MP3 96kbps... Pour les micros nous voulions à la base la Rolls-Royce des micros de radio, le Shure SM7B. Mais à eviron 380€ pièce... comment dire, ça fait mal au cul ! Nous avons donc opté pour l'équivalent français du Shure SM58, le Prodype TT1. Et bien franchement,  ce micro est un très bon rapport qualité prix, j'ai été très agréablement étonné du rendu de ce micro. Sur la petite annonce,  il y avait un autre micro, le Superlux e205 que je ne connaissais pas. Je l'ai tout de même acheté, comment dire... c'est un très bon micro 48 volt, qui reproduit fidèlement la voix, mais il est malheureusement un peu trop sensible aux bruits environnant. Pour ce qui est du traitement, nous avons opté pour deux Ultramizer de chez Behringer , nous y avons relier les Prodype TT1 dessus, après réglages,  c'est un régal. Le traitement est un point important en radio pour plusieurs raisons. Dans un premier temps, l'Ultramizer est un compresseur, en gros il calcul en temps réel les blancs, en cas de blanc il met le micro au 0 infini, sinon il l'ouvre à 0. Il permet aussi d'éviter les saturations et en cas de chuchotements il boost le son pour que ce soit audible. Pour eviter de tout flinguer, et contrôler nous ajoutons un Vu-mètre de la marque Boost si je ne vous dit pas de bêtises. Si vous n'êtes pas connaisseur et que vous comptez vous servir d'un tel matériel, notez qu'il est très important voir même vital pour votre matériel de le réglé correctement. Vous devez impérativement régler le tout avec un son de 1000Htz. (Lisez le manuel de votre matos, je ne déconne pas !) Et pour le retour,  un petit multicasque Behringer powerplay pro. En effet, dans l'idéal tout le monde doit avoir un casque sur les oreilles et tout le monde n'a pas la même sensibilité de l'ouïe, et afin de protéger vos tympans, il faut que chacun puisse régler le volume de son casque séparément les uns des autres. Le Powerplay permet d'amplifier jusqu'à 4 casques séparément. Lorsque vous faites vos tests casque, par expérience, je vous conseil de jouer une musique calme, contenant dd légers graves, medium et aiguës, une bonne symphonie de musique classique fait très bien l'affaire. Pourquoi une petite musique plutôt que des "1, 2, 1, 2, test micro, test micro" de la part de vos coéquipiers ? Tout simplement parce qu'il y a toujours un abrutit pour faire des tout petits "1, 2, 1, 2" et qui enchaîne avec un exta "BWAAAAAAAAAAAAAAAA" tellement fort que les membranes de votre casque étaient à deux doigts de se déchirer et qu'il y a déjà du sang qui coulait le long de vos oreilles comme quand vous écoutez du Colonel Reyel... Bref, pour les casques... Nous n'avons acheter qu'un DAP Audio à 29€, demandant à chaque animateurs d'apporter le leur. Sinon, vous pouvez, comment dire, kiffez vos races avec le Beyerdynamic DT770 PRO 250 Ohm, comptez environ 140€ ! > Calme toi, on est de la même race ! Oui, de la race humaine ;-) Bien entendu, sans ordinateur, pas de radio ! > Pas d'bras... ah nan merde, elle a déjà faite celle là ! Nous nous sommes dit qu'avec des PC de récupération nous pourrions en tirer quelque chose, un nunux tournerait tout seul. > Un raspberry ? Alors... euh... Je n'ai un Raspberry 1 B+, et j'ai des doutes que le Raspberry 2 puisse être assez puissant pour enregistrer deux heures ou plus d'émission. Mais pour ce qui est de l'enregistrement je vous en parlerais après. > Mais pourquoi "pas d'ordinateur = pas de radio" ? Ils faisait comment avant, au début de la radio ? Il est vrai que vous pouvez faire de la radio sans ordinateur. Mais c'est de la webradio que l'on fait maintenant, oui, on peut aussi faire de la radio FM mais c'est généralement couplé à de la webradio. Et quand on veut faire du direct, et bien rien de mieux qu'un Winamp avec le plug-in shoutcast. Pour l'instant, on nous prête un ordinateur windows, et pour ce qu'on en a besoin, c'est suffisant ! En quelques mots, il faut que vous vous connectiez à votre diffuseur, nous sommes par choix de facilité et de moyens, sur Radionomy que je vais aborder plus bas. Dans votre plug-in vous y entrerez des informations tel que l'adresse du flux, le port, le mot de passe etc... Pour ce qui est de l'enregistrement de votre direct, vous avez plusieurs possibilités. Soit vous avez un PC qui écoute la radio et l'enregistre avec Audacity par exemple, soit votre PC récupère le master de votre console de mixage et enregistre ce master avec Audacity ou même Bitwig ou n'importe quel autre logiciel, soit vous faites comme nous, vous envisagez l'achat d'un enregistreur numérique. Il en existe plusieurs, ceux qui ont retenus mon attention sont : A près de 300€ ou soit plus simple, un TASCAM - DR-05 portable à une petite centaine d'euros : **Qu'avons nous besoin comme logiciel ?** Tout dépendra de la façon dont vous voulez diffuser. Vous pouvez diffuser directement, en prenant un service de diffusion payant tel qu'Infomaniak, ou le faire gratuitement si vous avez une bonne connexion, en effet, une diffusion mp3 128kbps avec un débit d'upload de 1,5Mo cela vous ferait un maximum de 11 auditeurs (1500÷128=11). Pour une diffusion en mp3 320kbps toujours avec un débit montant d'1,5Mo vous vous retrouveriez avec une capacité de 4 auditeurs. Notez qu'une diffusion en AAC+ est de bien meilleure qualité. Opté pour une diffusion en P2P est envisageable, mais les logiciels capable de faire ça ne sont pas stable et les projets presque tous abandonnés. Dans ces cas là, il faut vous équiper d'un automate radio, d'un PC allumé et connecté 24h/24. Votre automate est programmé avec les musiques de votre choix, avec des bacs de rotation etc... Ce dernier encode en mp3 ou AAC+ vers une IP de diffusion. Pour plus de clarté ~~je ferais~~ j'essaierai de faire un billet sur chaque type de logiciels. Sinon vous avez aussi les Web services, par exemple Radionomy ou encore RadioKing. **Que font ces plateformes ?** Elles font office d'automate et d'hébergeur de flux. RadioKing Radioking vous propose d'héberger vos sons, de mettre en place votre automate qui comprend la médiathèque, le planning etc... d'avoir un player pour vos auditeurs, être recensé dans leur annuaire de radio, avoir " Haute Qualité de diffusion - encodage en 128 kbps" #LOL mais aussi des statistiques, et même un site. En ce qui concerne les tarifs, ça va, c'est relativement correct ! Vous comprendrez que pour nous... Bah c'est toujours trop cher. En tout cas si c'est plus de 0€, c'est trop cher :-P Radionomy En ce qui concerne Radionomy, vous avez quasiment la même chose que Radioking, mais là, c'est gratuit ! > Gratuit ? Alors c'est donc moi le produit ? Ta gueule, j'ai horreur de cette phrase pré-construite et fausse, fausse car on inclus dans la tête des gens que le libre, qui est généralement gratuit, c'est pareil... Bref ! Mais dans le fond, c'est pas faux, sur Radionomy il faut respecter des quotas d'heures d'écoutes, sur trois paliers, subir dans le meilleur des cas, le passage d'un titre imposé en rapport avec les musiques de votre antenne et ce toutes les 15 et 45 de chaque heures, dans le pire des cas, c'est environ 2 minutes de publicité à 15 et 45. Ils ont un système de "revenus" surement en fonction des publicités passés, ils vous reversent un peu de fric. Nous voulions à la base un flux à nous, avec notre PC allumé 24h/24 et 7j/7, mais là encore nous nous sommes manger une claque dans les dents ! Ça coûte cher ! Alors on est sur Radionomy en attendant d'avoir de vrais beaux locaux ! Je ne vais pas trop m'étendre sur ce sujet, n'hésitez pas en commentaire pour plus d'infos ou sur les réseaux sociaux ! Ah oui, je devais vous dévoiler un truc de malade ! Mais je n'ai plus le temps, ce sera au prochain numéro ! :-O Oh le fifou ! Je vous invite aussi à aller voir la conférence de mon poto Augier sur ce sujet !
· SтeғOғғιcιel ·
Aller,  c'est parti, je vais vous parler du matériel et des logiciels. > Enfin... J'ai failli attendre ! Oui c'est pas faux ! D'autant plus que ça fait longtemps que je n'ai pas posté [d'articles ](https://blog.stefofficiel.me/?p=393)! Alors,  ce petit quid de nos achat peut peut-être vous être utile si vous aussi vous voulez créer votre propre radio associative à moindre coût. Nous avons choisis une console de mixage studio, car celles réservés aux radios sont bien plus cher. Notre console est une Allen & Heath Zed22FX : Une très belle console, agréable en main, facile à utiliser, avec de très bons composants et elle se connecte aussi en USB entrée/sortie. Par contre, elle n'est pas multipiste. En effet en radio il est préférable de pouvoir enregistrer les voix séparément, avoir un enregistrement piste par piste pour diverses raisons. Ici on ne peut que capturer le master. Il existe des modèles de la même gamme pour moins cher (qui ne fait pas non plus de multipiste). Exemple : Zed12FX La console de mixage sert à gérer ses pistes, c'est à dire les micros mais aussi les éventuels PC ou tablettes ou autres périphériques permettant de jouer un son, par exemple une piste pour un cartouchier, une autre pour le jukebox. > Qu'est ce que c'est t'il donc le cartouchier ? Un cartouchier ou cartoucheur est un genre de tableau à touches virtuel ou non, permettant généralement de jouer des sons court et de les bouclés dans certains cas, par exemple, on y met des jingles, ou des beds. Au clique sur une touche qui contient le jingle, il est joué puis s'arrête automatiquement à la fin. Pour un bed, ou lit musical, on peut le bouclé, c'est à dire qu'on le lance à un moment mais dès qu'il se termine, il reprend au début. Le bed sert de bruit de fond lorsque l'animateur parle, il permet de ne jamais laisser de blanc à l'antenne si personne ne parle. Pour le moment je n'ai pas trouvé mieux que iJingle sur Android, ce n'est pas libre mais gratuit, payant pour certaines fonctions qui ne sont pas vitales. Le jukebox contient toutes les musiques, le meilleur jukebox serait un PC avec un Linux quelconque et VLC ! Vous pouvez aussi faire simple, et mettre sur votre cartouchier, comme ici, vos bed, jingles, chroniques, musiques, interventions etc... En gros, lorsque vous nous écoutez en direct, toutes les musiques ou jingles que l'on lance partent d'ici, de cette tablette. > Le son d'une tablette ? Sérieux ? Il doit être crade le son non ? Pas de panique ! En effet, avec des tablettes bas de gamme... Le son n'est pas top, mais en le traitant légèrement avec les réglages de base de votre console de mixage, ça peut se joué ! Ici j'utilise ma tablette Samsung Galaxy Tab 2. La qualité de sa carte son n'est pas mauvaise et a un assez bon rendu. Et puis, la radio, du moins pour l'instant, ce n'est pas un flux FLAC, mais bel et bien MP3 128kbps et dans le meilleurs des cas AAC ! Certaines grandes radios sont même en MP3 96kbps... Pour les micros nous voulions à la base la Rolls-Royce des micros de radio, le Shure SM7B. Mais à eviron 380€ pièce... comment dire, ça fait mal au cul ! Nous avons donc opté pour l'équivalent français du Shure SM58, le Prodype TT1. Et bien franchement,  ce micro est un très bon rapport qualité prix, j'ai été très agréablement étonné du rendu de ce micro. Sur la petite annonce,  il y avait un autre micro, le Superlux e205 que je ne connaissais pas. Je l'ai tout de même acheté, comment dire... c'est un très bon micro 48 volt, qui reproduit fidèlement la voix, mais il est malheureusement un peu trop sensible aux bruits environnant. Pour ce qui est du traitement, nous avons opté pour deux Ultramizer de chez Behringer , nous y avons relier les Prodype TT1 dessus, après réglages,  c'est un régal. Le traitement est un point important en radio pour plusieurs raisons. Dans un premier temps, l'Ultramizer est un compresseur, en gros il calcul en temps réel les blancs, en cas de blanc il met le micro au 0 infini, sinon il l'ouvre à 0. Il permet aussi d'éviter les saturations et en cas de chuchotements il boost le son pour que ce soit audible. Pour eviter de tout flinguer, et contrôler nous ajoutons un Vu-mètre de la marque Boost si je ne vous dit pas de bêtises. Si vous n'êtes pas connaisseur et que vous comptez vous servir d'un tel matériel, notez qu'il est très important voir même vital pour votre matériel de le réglé correctement. Vous devez impérativement régler le tout avec un son de 1000Htz. (Lisez le manuel de votre matos, je ne déconne pas !) Et pour le retour,  un petit multicasque Behringer powerplay pro. En effet, dans l'idéal tout le monde doit avoir un casque sur les oreilles et tout le monde n'a pas la même sensibilité de l'ouïe, et afin de protéger vos tympans, il faut que chacun puisse régler le volume de son casque séparément les uns des autres. Le Powerplay permet d'amplifier jusqu'à 4 casques séparément. Lorsque vous faites vos tests casque, par expérience, je vous conseil de jouer une musique calme, contenant dd légers graves, medium et aiguës, une bonne symphonie de musique classique fait très bien l'affaire. Pourquoi une petite musique plutôt que des "1, 2, 1, 2, test micro, test micro" de la part de vos coéquipiers ? Tout simplement parce qu'il y a toujours un abrutit pour faire des tout petits "1, 2, 1, 2" et qui enchaîne avec un exta "BWAAAAAAAAAAAAAAAA" tellement fort que les membranes de votre casque étaient à deux doigts de se déchirer et qu'il y a déjà du sang qui coulait le long de vos oreilles comme quand vous écoutez du Colonel Reyel... Bref, pour les casques... Nous n'avons acheter qu'un DAP Audio à 29€, demandant à chaque animateurs d'apporter le leur. Sinon, vous pouvez, comment dire, kiffez vos races avec le Beyerdynamic DT770 PRO 250 Ohm, comptez environ 140€ ! > Calme toi, on est de la même race ! Oui, de la race humaine ;-) Bien entendu, sans ordinateur, pas de radio ! > Pas d'bras... ah nan merde, elle a déjà faite celle là ! Nous nous sommes dit qu'avec des PC de récupération nous pourrions en tirer quelque chose, un nunux tournerait tout seul. > Un raspberry ? Alors... euh... Je n'ai un Raspberry 1 B+, et j'ai des doutes que le Raspberry 2 puisse être assez puissant pour enregistrer deux heures ou plus d'émission. Mais pour ce qui est de l'enregistrement je vous en parlerais après. > Mais pourquoi "pas d'ordinateur = pas de radio" ? Ils faisait comment avant, au début de la radio ? Il est vrai que vous pouvez faire de la radio sans ordinateur. Mais c'est de la webradio que l'on fait maintenant, oui, on peut aussi faire de la radio FM mais c'est généralement couplé à de la webradio. Et quand on veut faire du direct, et bien rien de mieux qu'un Winamp avec le plug-in shoutcast. Pour l'instant, on nous prête un ordinateur windows, et pour ce qu'on en a besoin, c'est suffisant ! En quelques mots, il faut que vous vous connectiez à votre diffuseur, nous sommes par choix de facilité et de moyens, sur Radionomy que je vais aborder plus bas. Dans votre plug-in vous y entrerez des informations tel que l'adresse du flux, le port, le mot de passe etc... Pour ce qui est de l'enregistrement de votre direct, vous avez plusieurs possibilités. Soit vous avez un PC qui écoute la radio et l'enregistre avec Audacity par exemple, soit votre PC récupère le master de votre console de mixage et enregistre ce master avec Audacity ou même Bitwig ou n'importe quel autre logiciel, soit vous faites comme nous, vous envisagez l'achat d'un enregistreur numérique. Il en existe plusieurs, ceux qui ont retenus mon attention sont : A près de 300€ ou soit plus simple, un TASCAM - DR-05 portable à une petite centaine d'euros : **Qu'avons nous besoin comme logiciel ?** Tout dépendra de la façon dont vous voulez diffuser. Vous pouvez diffuser directement, en prenant un service de diffusion payant tel qu'Infomaniak, ou le faire gratuitement si vous avez une bonne connexion, en effet, une diffusion mp3 128kbps avec un débit d'upload de 1,5Mo cela vous ferait un maximum de 11 auditeurs (1500÷128=11). Pour une diffusion en mp3 320kbps toujours avec un débit montant d'1,5Mo vous vous retrouveriez avec une capacité de 4 auditeurs. Notez qu'une diffusion en AAC+ est de bien meilleure qualité. Opté pour une diffusion en P2P est envisageable, mais les logiciels capable de faire ça ne sont pas stable et les projets presque tous abandonnés. Dans ces cas là, il faut vous équiper d'un automate radio, d'un PC allumé et connecté 24h/24. Votre automate est programmé avec les musiques de votre choix, avec des bacs de rotation etc... Ce dernier encode en mp3 ou AAC+ vers une IP de diffusion. Pour plus de clarté ~~je ferais~~ j'essaierai de faire un billet sur chaque type de logiciels. Sinon vous avez aussi les Web services, par exemple Radionomy ou encore RadioKing. **Que font ces plateformes ?** Elles font office d'automate et d'hébergeur de flux. RadioKing Radioking vous propose d'héberger vos sons, de mettre en place votre automate qui comprend la médiathèque, le planning etc... d'avoir un player pour vos auditeurs, être recensé dans leur annuaire de radio, avoir " Haute Qualité de diffusion - encodage en 128 kbps" #LOL mais aussi des statistiques, et même un site. En ce qui concerne les tarifs, ça va, c'est relativement correct ! Vous comprendrez que pour nous... Bah c'est toujours trop cher. En tout cas si c'est plus de 0€, c'est trop cher :-P Radionomy En ce qui concerne Radionomy, vous avez quasiment la même chose que Radioking, mais là, c'est gratuit ! > Gratuit ? Alors c'est donc moi le produit ? Ta gueule, j'ai horreur de cette phrase pré-construite et fausse, fausse car on inclus dans la tête des gens que le libre, qui est généralement gratuit, c'est pareil... Bref ! Mais dans le fond, c'est pas faux, sur Radionomy il faut respecter des quotas d'heures d'écoutes, sur trois paliers, subir dans le meilleur des cas, le passage d'un titre imposé en rapport avec les musiques de votre antenne et ce toutes les 15 et 45 de chaque heures, dans le pire des cas, c'est environ 2 minutes de publicité à 15 et 45. Ils ont un système de "revenus" surement en fonction des publicités passés, ils vous reversent un peu de fric. Nous voulions à la base un flux à nous, avec notre PC allumé 24h/24 et 7j/7, mais là encore nous nous sommes manger une claque dans les dents ! Ça coûte cher ! Alors on est sur Radionomy en attendant d'avoir de vrais beaux locaux ! Je ne vais pas trop m'étendre sur ce sujet, n'hésitez pas en commentaire pour plus d'infos ou sur les réseaux sociaux ! Ah oui, je devais vous dévoiler un truc de malade ! Mais je n'ai plus le temps, ce sera au prochain numéro ! :-O Oh le fifou ! Je vous invite aussi à aller voir la conférence de mon poto Augier sur ce sujet !
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Les samedi 13 et dimanche 14 janvier, l'Institut La Boétie organisait la première édition de ses « Journées économiques : pour une économie au service des besoins ». Hausse des inégalités : quelle fiscalité pour inverser la tendance ? 6 ans après la révolte des Gilets Jaunes, que reste-t-il du débat public sur la justice fiscale ? Inégalité de la répartition de l'impôt sur le revenu, cadeaux fiscaux aux plus hauts revenus, faiblesse de la lutte contre l’évasion fiscale : l’injustice du système fiscal est toujours d’actualité. L’impôt est certes une ressource essentielle pour que l’Etat réalise les tâches d’intérêt général qui lui incombent. Mais la justice fiscale est une condition nécessaire à la légitimité du pouvoir de l’Etat et de la cohésion de notre société. Sur quelles bases refonder notre système fiscal pour que tout le monde contribue à la hauteur de ses capacités et pour favoriser l’égalité entre les citoyens ? Intervenant·es : Manon Aubry, présidente du groupe de la gauche au Parlement européen – GUE/NGL Elvire Guillaud, économiste à l’université Panthéon-Sorbonne, chercheuse au LIEPP et spécialiste des politiques de redistribution Pascal Saint-Amans, ex-directeur du Centre de politique et d’administration fiscale de l’OCDE et spécialiste de la fraude fiscale Gabriel Zucman, économiste et professeur à l’université de Berkeley, à la Paris School of Economics et à l’École normale supérieure Animée par : Aude Martin (Alternatives Économiques)
Institut La Boétie
Les samedi 13 et dimanche 14 janvier, l'Institut La Boétie organisait la première édition de ses « Journées économiques : pour une économie au service des besoins ». Hausse des inégalités : quelle fiscalité pour inverser la tendance ? 6 ans après la révolte des Gilets Jaunes, que reste-t-il du débat public sur la justice fiscale ? Inégalité de la répartition de l'impôt sur le revenu, cadeaux fiscaux aux plus hauts revenus, faiblesse de la lutte contre l’évasion fiscale : l’injustice du système fiscal est toujours d’actualité. L’impôt est certes une ressource essentielle pour que l’Etat réalise les tâches d’intérêt général qui lui incombent. Mais la justice fiscale est une condition nécessaire à la légitimité du pouvoir de l’Etat et de la cohésion de notre société. Sur quelles bases refonder notre système fiscal pour que tout le monde contribue à la hauteur de ses capacités et pour favoriser l’égalité entre les citoyens ? Intervenant·es : Manon Aubry, présidente du groupe de la gauche au Parlement européen – GUE/NGL Elvire Guillaud, économiste à l’université Panthéon-Sorbonne, chercheuse au LIEPP et spécialiste des politiques de redistribution Pascal Saint-Amans, ex-directeur du Centre de politique et d’administration fiscale de l’OCDE et spécialiste de la fraude fiscale Gabriel Zucman, économiste et professeur à l’université de Berkeley, à la Paris School of Economics et à l’École normale supérieure Animée par : Aude Martin (Alternatives Économiques)
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--- Chapitres --- 05:18 : Début du Live 👋 05:56 : Il y a un bug 😱 06:10 : Bug résolu 🥳 06:23 : ☕️ Café ! 08:03 : Paramètres OBS 🛠 09:59 : OBS qui rame du cul 🍑 10:42 : Mes modifs du jour 😎🍿 16:26 : Chapitrage 📝 27:00 : Inspection des ressources 🧐 28:58 : "Bug" des Embed 👾 31:05 : Links 🔗 40:55 : Tour de contrôle et bla-bla 👮‍♀️💬 53:50 : La fin approche !
· SтeғOғғιcιel ·
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Musique générée par IA sur la base de la chanson de MC Solaar – Hasta la vista > https://www.youtube.com/@Frenchy-A -------------- Musiques sous licence libre | Royalty Free Music Pour vos illustrations, Stream, Vlogs, Vidéos, Radio etc. 🔗 Download : https://www.dropbox.com/scl/fo/79mmkcu2fzqr5z15pe8tj/ACKY0FmJls34RNp4lQub9r8?rlkey=xlk3feoklsbhf4yoov1p31lkk&st=386n6o1f&dl=0 -------------- Paroles : Hasta siempre, que vive la Revolución Rapero número uno el grito en la canción Soy el papel del líder como Fidel Castro Tengo el microfóno amigo cuidado Solaar, soy al mismo tiempo ser y estar estrella La gente de Indía me llama star Paz al rap de Barcelona, De Costa Rica, alianza Tercer mundo Suramerica A mí me gustaba la chica llamaba Rachel Tengo la voz, la fuerza, estiló y papel Si te gusta vas a bailar como Ibiza Soy como el sol (sol), hijo de Africa Eso es amor sin dolor (Hasta la vista) Hasta la próxima mi amor Eso es amor sin dolor (Hasta la vista) Hasta la vista mi amor J'étais livreur de pizzas Près de l'hacienda où la chica du nom d'Esmeralda faisait la fiesta Comme par hasard elle me commande un pan-chorizo J'ai compris l'complot cuando la fille me dit "Te quiero" Amigo, dans l'barrio on s'pavanait sec, sexe six jours sur sept Tequila, pas d'prise de tête Mais ça n'a pas plu à certains pistoleros Bagarreurs tel Valera, de vraies têtes de vils héros Expulsé de la ville, tel un sans pap' Seul sans barillet, isolé tel un catho' sans pape Quand je pense à toi Rachel Esmeralda J'en ai la gorge serrée mais bon, j'ai des Valda Eso es amor sin dolor (Hasta la vista) Hasta la próxima mi amor Eso es amor sin dolor (Hasta la vista) Hasta la vista mi amor On est en Californie Bien avant B-Watch, j'marche solo, tel un orphelin dans la poche de Bihac Y a des noichs Kwan Chang Caine et des gringos dégringolent Y a des panchos sous les sombreros À contre-jour Esmeralda déesse Les yeux pleins de liesse, sort du Poney Express Elle me dit "Vamonos", je réponds "Yes" C'était Bonnie et Claude dans Notre-Dame de Barbès Hasta la vista, générique final Hasta la próxima, on part vers l'ouest à cheval Tout le monde se lève, il n'y a plus personne dans le ciné Le film est terminé mais j'entends chanter Eso es amor sin dolor Hasta la próxima mi amor Eso es amor sin dolor (sin dolor) Hasta la vista mi amor Eso es amor sin dolor Hasta la próxima mi amor Eso es amor sin dolor Hasta la vista mi amor Source
Frenchy-A
Musique générée par IA sur la base de la chanson de MC Solaar – Hasta la vista > https://www.youtube.com/@Frenchy-A -------------- Musiques sous licence libre | Royalty Free Music Pour vos illustrations, Stream, Vlogs, Vidéos, Radio etc. 🔗 Download : https://www.dropbox.com/scl/fo/79mmkcu2fzqr5z15pe8tj/ACKY0FmJls34RNp4lQub9r8?rlkey=xlk3feoklsbhf4yoov1p31lkk&st=386n6o1f&dl=0 -------------- Paroles : Hasta siempre, que vive la Revolución Rapero número uno el grito en la canción Soy el papel del líder como Fidel Castro Tengo el microfóno amigo cuidado Solaar, soy al mismo tiempo ser y estar estrella La gente de Indía me llama star Paz al rap de Barcelona, De Costa Rica, alianza Tercer mundo Suramerica A mí me gustaba la chica llamaba Rachel Tengo la voz, la fuerza, estiló y papel Si te gusta vas a bailar como Ibiza Soy como el sol (sol), hijo de Africa Eso es amor sin dolor (Hasta la vista) Hasta la próxima mi amor Eso es amor sin dolor (Hasta la vista) Hasta la vista mi amor J'étais livreur de pizzas Près de l'hacienda où la chica du nom d'Esmeralda faisait la fiesta Comme par hasard elle me commande un pan-chorizo J'ai compris l'complot cuando la fille me dit "Te quiero" Amigo, dans l'barrio on s'pavanait sec, sexe six jours sur sept Tequila, pas d'prise de tête Mais ça n'a pas plu à certains pistoleros Bagarreurs tel Valera, de vraies têtes de vils héros Expulsé de la ville, tel un sans pap' Seul sans barillet, isolé tel un catho' sans pape Quand je pense à toi Rachel Esmeralda J'en ai la gorge serrée mais bon, j'ai des Valda Eso es amor sin dolor (Hasta la vista) Hasta la próxima mi amor Eso es amor sin dolor (Hasta la vista) Hasta la vista mi amor On est en Californie Bien avant B-Watch, j'marche solo, tel un orphelin dans la poche de Bihac Y a des noichs Kwan Chang Caine et des gringos dégringolent Y a des panchos sous les sombreros À contre-jour Esmeralda déesse Les yeux pleins de liesse, sort du Poney Express Elle me dit "Vamonos", je réponds "Yes" C'était Bonnie et Claude dans Notre-Dame de Barbès Hasta la vista, générique final Hasta la próxima, on part vers l'ouest à cheval Tout le monde se lève, il n'y a plus personne dans le ciné Le film est terminé mais j'entends chanter Eso es amor sin dolor Hasta la próxima mi amor Eso es amor sin dolor (sin dolor) Hasta la vista mi amor Eso es amor sin dolor Hasta la próxima mi amor Eso es amor sin dolor Hasta la vista mi amor Source